Ainsi vous pourrez découvrir ce magnifique pays à travers une association :
ACIM - ASIA,
une mission Catholique :
Rosa Mystica.

mercredi 27 octobre 2010

Une loi pour la mort, un combat pour la vie



Alors que dans la majorité des pays occidentaux l’avortement et la contraception sont légitimes, quelques pays orientaux n’ont pas encore acceptes ces idées. La lutte commencée aux Philippines il y a plusieurs années, se poursuit aujourd’hui.

Le projet de loi : « Reproductive Health Bill »

Le 1er juillet 2010, Edcel C. Lacman, membre du Congres, publiait le projet de loi « Reproductive Health Bill 96 », projet déjà paru auparavant et paraissant sous diverses formes et titres.

Ce texte a pour point de départ la pauvreté. Celle-ci, trop importante aux Philippines, est due au nombre considérable d’enfants dans la société. Ce « surplus » cause la pauvreté.

Quels sont alors les moyens à adopter pour réduire dans un premier temps puis éliminer cette misère ? Le moyen encourage et prêche dans le RH Bill est l’usage de contraceptifs. Celui-ci permettrait de contrer la pauvreté, conséquence des familles nombreuses. La contraception apparait comme un moyen qui offre l’opportunité aux femmes de planifier leur famille. La liberté de reproduction autoriserait les femmes à organiser leur famille. Par la contraception, elles pourraient recourir aux moyens qu’elles désirent pour fonder leurs familles. Le projet de loi promeut toutes les méthodes pour « planifier la famille » et choisir le nombre d’enfants que l’on désire avoir et éduquer. Par la même, l’avortement est autorise et encourage. La contraception est parfois abortive. De plus choisissant de « planifier la famille », les femmes pourraient aussi choisir de garder ou de tuer l’enfant qu’elles porteraient en leur sein. Le RH Bill affirme que « le gouvernement devra s’assure que toutes les femmes ayant besoin de soin après un avortement soient conseillées et traitées d’une manière humaine, sans jugement et avec compassion ».Il faut leur laisser leur liberté ; il faut compatir. Selon le RH Bill, 42% des femmes considèrent une famille de deux enfants comme idéale et 2.6 millions de Philippines voudraient « planifier leur famille » (pour 90 millions d’habitants). De plus 44% des naissances ne seraient pas désirées. Les moyens contraceptifs apparaissent alors comme « des médecines essentielles ». Le « Reproductive Health Bill » émerge alors comme un moyen pour venir en aide a ces femmes. De plus il serait vu comme un remède contre la pauvreté, régularisant la démographie du pays et permettant alors d’employer des moyens appropries pour éliminer la misère, très présente dans l’archipel.

Le projet de loi a aussi l’intention d’introduire l’éducation sexuelle dans les écoles, déjà établie dans de nombreux pays. Cette éducation sexuelle se réfère « a un long processus d’apprentissage qui a pour but d’apporter et d’acquérir une information et une éducation complète, juste et utile au sujet de la sexualité ».

La surpopulation, vrai cause de la pauvreté ? La contraception, authentique solution ?

La surpopulation aux Philippines est de plus de 90 millions de personnes. Elle est la cause de la pauvreté. Les partisans du « RH Bill » emploient cet argument pour justifier l’usage de méthodes permettant le contrôle artificiel de la population. Que dire du Japon ou encore des États-Unis dont la population atteint respectivement 127 et 309 millions ? Sont-ils des pays tres pauvres ? De plus, au niveau de la densité, les Philippines ne se situent qu’au 43 eme rang, loin derrière Monaco, Singapour ou encore Hong Kong. Il apparait alors évident que la pauvreté n’est pas la conséquence de la surpopulation. Le problème et la cause de la pauvreté ne se situent pas la. L’explication de la misère très présente aux Philippines est dans la corruption. C’est elle qui est la cause de la pauvreté. Si les Philippines étaient deux fois moins peuplées, n’y aurait-il alors plus de pauvreté ? Celle-ci serait-elle éliminée ? Si la corruption subsiste, jamais la pauvreté ne disparaitra. C’est la corruption qui est à éliminer. Elle est le centre du problème.

La population pauvre renferme non seulement des familles nombreuses, mais aussi de petits foyers. Et combien de familles tres pauvres sont maintenant riches, après des années d’efforts ? La pauvreté ne dépend pas du nombre d’enfants. Les enfants ne sont pas un facteur de pauvreté. Clairement la vie est un don de Dieu et la sante de la nation.

La pauvreté est du non pas a un surplus mais a un manque : un manque d’éducation, de discipline, de chance, d’opportunité, de conduite. C’est en se battant contre ceci que l’on vaincra la pauvreté, non en encourageant la planification de la famille et les moyens pour cela.

Et si nous donnions une plus grande attention a une meilleure conduite ? Pour cela, l’abstinence apparait comme le meilleur moyen. C’est une discipline sur soi qui forgera le caractère. En apprenant à l’enfant à s’abstenir des son jeune âge, à s’abstenir de manger trop de bonbons, à ne pas dépenser avec excès, que celui-ci aura un fort caractère, capable de contrôle de soi.

Il en est de même pour la procréation. Le contrôle des naissances que propose le « RH Bill » offrirait, s’il est accepte, la possibilité du plaisir sans responsabilité, le même choix que de tricher pendant les examens plutôt que d’étudier correctement.

L’abstinence fortifie et enrichit les familles. Elle rendra le pays à nouveau riche et obtiendra le ciel un jour aux personnes même qui l’auront pratiquée.

Les évêques et le « RH Bill »

Les évêques philippins ont réagi rapidement face au « Reproductive Health Bill » et au désir du président de signer ce projet de loi. Ils ont montre et manifeste leur désaccord. La contraception, parfois abortive est un moyen oppose a la loi naturelle et a la vie. Toute personne qui participe ou simplement encourage et permet un avortement n’appartient plus a l’Église. Elle est immédiatement excommuniée. Or le président philippin, Benigno Ninoy Aquino III a manifeste le désir de signer ce document. Lors d’une visite récente aux États-Unis, il a également déclare vouloir distribuer gratuitement des contraceptifs aux populations pauvres de son pays. Agissant ainsi, il devrait être excommunie. Malheureusement, face a leur révéré président, les évêques n’ont pas ose être fermes. Ils ont certes montre leur désaccord, mais ils ont affirme qu’ils allaient dialoguer. La loi de l’Église n’est –elle pas assez claire ? Approuvant le « RH Bill », Benigno Aquino III désobéit à l’Eglise. Hors tout être qui enfreint la loi ecclésiale n’est plus attache à Elle. Le président philippin serait donc excommunie. Tout est limpide. Il n’y a aucun dialogue à entamer.

Face à l’indétermination des évêques philippins, la population se doit de prendre en charge la lutte contre le « RH Bill ».

ACIM ASIA, dans la lutte…

Depuis plusieurs années, ACIM Asia mène la lutte conte le « RH Bill », plus précisément contre

l’avortement et la contraception. Face aux récentes déclarations du président, l’association ainsi que la ligue de jeunes catholiques des Philippines, ont lance une campagne de pétitions : « We reject RH Bill ». Ainsi, munis de feuilles et de stylos, la jeunesse philippine, accompagnée par les volontaires françaises et suisse, s’en sont allés pour obtenir des signatures. Action plutôt familière pour certains, cette campagne était une nouveauté pour d’autres. Et quel ne fut pas l’étonnement des volontaires européennes lorsqu’approchant les gens et leur demandant simplement : « Nous faisons une pétition anti-avortement, si vous êtes contre l’avortement, s’il vous plait, signez. », de voir la majorité des hommes comme des femmes, les adolescents comme les personnes plus

âgées, s’emparer de la feuille et signer avec conviction ! Il était admirable de voir cette fermeté et cette volonté de sauvegarder les valeurs chrétiennes. Malgré quelques refus, la plupart des personnes approuvaient notre campagne. Certaines hésitaient, interrogeaient, puis signaient. D’autre, effrayees, refusaient de signer, tel cet homme qui ne voulait pas aller en prison pour son acte. Mais après une clarification, a son tour sa main courait sur le papier ou étaient recueillies les signatures déjà nombreuses.

Les jeunes ont parcouru plusieurs lieux de General Santos, demandant ca et la des signatures et recevant en retour le précieux cadeau. Une volontaire, faisant campagne a l’office de la circulation, aura recueilli une soixante dizaine de signatures….et deux petits refus ! Elle aura eu la joie de fournir des explications à un jeune homme, ravi de pouvoir aider l’association dans la lutte. Elle bénéficiera aussi de l’aide bienvenue d’un homme, qui après avoir signe, s’en ira pour demander à tous les gens leurs signatures. Les anecdotes sont nombreuses et parfois même amusantes telle cette volontaire qui, accompagnant un Philippin au garage, fera signer les mécaniciens, sur le comptoir du magasin. Ou encore ce professeur qui, après avoir signe la pétition, fera signer tous ses élèves.


La campagne ne sera pas seulement exécutée par l’association. Celle-ci distribuera nombre de feuilles aux fideles et parfois même à de simples personnes, non traditionnalistes, rencontrée par hasard, grâce a la Providence. Comme ce prêtre moderne, rencontre au milieu d’une route. La voiture de l’office était en panne. Un homme s’arrête pour nous aider, et nous apprenons qu’il est prêtre. Avec vivacité, une Philippine s’empare d’une pile de feuilles et les lui présente. Il accepte avec joie et nous promet de commencer la campagne des le lendemain auprès de ses paroissiens.

A la suite de tous les autres pays, les Philippines sont entrées dans la lutte pour la vie. Avec l’aide de Dieu et la foi des fideles, le pays pourrait avoir la fierté de rester un pays profondément chrétien.

Véronique, volontaire Suisse, Acim Asia

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