Ainsi vous pourrez découvrir ce magnifique pays à travers une association :
ACIM - ASIA,
une mission Catholique :
Rosa Mystica.

mardi 31 août 2010

31 août : Un hôpital ............


Nous allons visiter les patients à l'hôpital, dans le but de leur apporter une aide spirituelle et de les faire sourire. Donc, nous leur distribuons des chapelets tout en leur apprenant à l'utiliser, s'ils ne connaissent pas déjà.
Avant de partir, Sylvia, une volontaire française, nous dit de nous
accrocher et de récupérer des masques. Nous ne comprenons pas
mais bientôt nous allons vite comprendre.
En arrivant, nous découvrons des bâtiments en mauvais état, comme des baraquements mis à la suite. Nous rentrons par les urgences, nous voyons de
nombreux patients dans les couloirs avec des perfusions attachées au mur, du matériel assez vieux, des lits et des pieds à perfusion presque rouillés. Nous avançons pour la distribution des rosaires. Nous donnons un chapelet à un jeune installé sur un mince matelas, dans le couloir ; sa maman nous explique qu'il vient de se
faire opérer de la jambe suite à un accident. Nous rentrons dans une pièce et là, il y a 5 lits avec des patients qui sortent du bloc ! Nous sommes en chirurgie ! L'une dort, 2 ont l'air d'avoir très mal, et tout cela dans un endroit où l'hygiène est loin d'être bien respectée.
Nous avançons dans le couloir et là se trouvent toutes les mamans avec leurs nouveaux bébés.
Maricar nous rassemble pour nous emmener dans le service de pédiatrie. Nous nous demandons cette fois à quoi nous attendre ! Comme de coutume le couloir sert aussi de chambre, toutes les mamans sont sur des lits avec leurs enfants. Nous rentrons dans un pièce, et, là, pleins de lits à barreaux avec certaines mamans qui se reposent dans ce petit lit avec leur petit. Apparemment ils n'ont pas de masques à oxygène pour enfants, alors, c'est un petit cône relié à l'O2 qui est placé à côté de l'enfant ou du bébé.

Notre venue enchante la plupart d'entre eux. Un petit sourire arrive sur chacun de leur visage quand nous leur mettons le chapelet autour du cou. Nous nous assurons qu'ils connaissent bien le "Je vous salue Marie" et qu'ils savent utiliser le chapelet ; la plupart le savent, et souvent, ceux qui ne connaissent pas, ne sont pas catholiques. Nous leur disons que nous prions pour eux et que Dieu les Bénit ; ils sourient et nous remercient chaleureusement. Nous repartons heureux de leur avoir apporté un peu de gaité durant ce court instant, mais un peu gêné de voir tant de misère
dans cet hôpital.


30 août : l'Orphelinat de Gensan



A côté de l'office, dans un grand terrain vert, vivent 18 enfants dont 1 bébé et un handicapé : c'est l'orphelinat de Saint Gemma. Nous partons vers 9h pour les aider. Deux volontaires, Marina et Angelica, une philippine, vont jouer avec les enfants pendant que tous les autres s'attellent au ménage. Les bâtiments sont assez vieux et très sales, des animaux, essentiellement des chats, se baladent partout laissant des odeurs par-ci, par-là. Aux Philippines, les routes sont en terre la plupart du temps et, vu qu'il fait chaud, tout est très poussiéreux. Les photos vous parleront mieux.


L'après midi, nous faisons des jeux avec les enfants après une heure de catéchisme. Puis ils nous
montrent comment ils grimpent aux arbres ; leur agilité est presque semblable à celle des petits singes. D'autres enfants découvrent la fabrication d'un chapelet avec simplement une pelote de fil ; tous apprennent avec plaisir.

Quand nous repartons, chaque enfant a son petit chapelet à la main en cours de fabrication.




vendredi 27 août 2010

12 août : Deux enfants pas comme les autres


Aujourd'hui Maricar, Judith and Patrick, volontaires philippins à l'année de l'association Acim Asia,
nous emmènent dans un village appelé Ladol sur le bord de mer. En entrant dans le village, nous trouvons de petites maisons construites en bambou avec des toits en feuilles de coco. Les enfants courent partout, les hommes sont partis à la pêche pendant que les mères s'occupent des plus petits enfants et de la maison. Ils mènent cette vie loin des villes modernes que nous pouvons connaître.

Nous découvrons en premier Jane, 2 ans et demi, qui a un méningo-encéphalocèle au niveau du visage.
Cela la gène pour voir, et elle a un retard de motricité. La famille est pauvre et il y a 6
enfants. Toute la famille vit autour de cette petite dernière qui rend
heureux tout le monde par ses progrès de chaque jour, par les grands
sourires qu'elle fait à son père. Sa mère lui apprend à chanter le Ave Maria, et à dire bonjour (sachant qu'aux Philippines les enfants saluent les adultes en menant votre main à leur front en signe de bénédiction). L'association les aide; nous avons emmené la petite voir un spécialiste qui l'opérera de nouveau quand elle aura 12 ans, car le meningo ne progresse pas et ne provoque aucun autre problème.
La mère de Jane nous accompagne pour aller voir Christopher, âgé de 7 ans. Il a une lésion au niveau du foi qui provoque la venue d'ascite dans son ventre. En plus il a différents problèmes au niveau
du coeur. Il va régulièrement à l'hôpital pour qu'on lui vide
son ventre, mais au fur à mesure son coeur se fatigue et les médecins lui donnent 6 mois à vivre
. Christopher a honte de son ventre et se renferme sur lui, ne parlant jamais.
En venant le voir nous devions lui faire passer un bon moment et le faire rire. Nous avions donc préparé l'histoire de son Saint Patron que Véronique ( Volontaire Suisse) raconte pendant que je mime.
Au début nous avons eu du mal à ce qu'il lève la tête mais au bout de 15 mn, il accepte d'écouter
l'histoire et de regarder. Elle commence et de nombreuses personnes du village se rassemblent autour de la maison pour regarder, des rires s'entendent un peu partout, Christopher regarde, voit le petit spectacle et rit timidement et tout gêné. A la fin je lui mets mon déguisement, il parait content. Véronique quitte la
maison la dernière, elle se retourne une
dernière fois, lui
sourit avec un "au revoir", et là, Christopher la regarde, sourit et dit : "thank you".
Nous sourions tous, nous avons gagné notre journée, Christopher a eu un petit instant de joie.
Un autre jour, nous les reverrons tous les deux, Jane a eu de la fièvre, notre Médecin l'a mis sous antibiotique (ce qui m'a permis de faire de petits soins). Christopher est retourné à l'hopital pour que nous lui retirions à nouveau l'ascite de son ventre.

Merci à tous ceux qui pourront les porter dans leurs prières.




lundi 16 août 2010

Mission à Sancta Teresa

Un article fait par une volontaire lors de nos 10 jours de mission :

"Le premier jour de la mission, une équipe médicale de quelques volontaires part pour faire une mission à Sancta Teresa avec le docteur

Lagaré. "Sigé, tayo na !", crient les Philippins ; c'est-à-dire "Allez, on y va !". Nous montons à l'arrière de la voiture. Tout le monde est prêt à partir. Eh non, fausse alerte, nous avons oublié les médicaments ! "Dans 30 minutes le départ." En attendant, nous faisons des parties de cartes ; Monsieur l'abbé Castel ne comprend pas pourquoi son voisin de droite gagne tout le temps. Nous arrivons à déceler la faille ; le petit triche et arrive à connaître le jeu de Monsieur l'abbé qui prend ses précautions par la suite. Ce qui change tout le jeu puisqu'au final le gagnant devient perdant. Les 30 minutes se transforment en 1h15.

Enfin munis des médicaments, nous partons. Arrivés à Sancta Teresa, nous trouvons un attroupement sous une tente ; les habitants attendent Monsieur l'abbé qui doit dire sa messe. Pendant ce temps, nous savourons dans l'office le repas que les Philippins nous ont préparé : pasta, gâteau de riz, chicken...

Messe à Sancta Teresa

Après la messe, nous nous installons dehors pour commencer notre mission médicale. Les tâches de chacun sont réparties. Un infirmier philippin prend le nom des patients et fait l'historique de la maladie. Ensuite, ils viennent voir les deux infirmières françaises qui prennent les paramètres vitaux. Le docteur Lagaré les voit par la suite et leur prescrit des médicaments qu'ils viennent se procurer à la pharmacie.


La pharmacie

Les mamans avec leurs enfants

affluent. Certains enfants se précipitent sur la balance car, rien que de voir une aiguille bougée quand ils montent dessus, ça les amuse. D'autres nous fixent du regard intrigué par nos gestes. Un petit garçon s'enfuit en courant et criant quand Claire veut lui prendre la température ; a-t-il peur parce qu'elle rousse ou bien peur

qu'elle lui fasse du mal ? Donc elle s'occupe de sa petite soeur et d'un oeil un peu inquiet, il s'avance petit à petit et finalement se laisse faire. Souvent les mères viennent consulter pour de la fièvre, de la toux. La file d'attente est grande mais ils attendent tous patiemment toujours avec un sourire. Le docteur Lagaré fait défiler les patients ; elle en auscultera 168.

Le docteur Lagaré

Au niveau de la pharmacie, ils sont débordés à un tel point que Monsieur l'abbé Castel vient les aider et prend très à coeur de noter les médicaments sur le papier. Durant toutes les consultations, le côté spirituel n'est pas mis de côté ; cette mission n'est pas simplement médicale, elle est aussi apostolique. Le séminariste canadien Robert fait de l'apostolat auprès des patients.

Monsieur L’abbé Castel se transformant en pharmacien

Une volontaire philippine distribue des chapelets ; les enfants s'agglutinent autour d'elle et chacun essaye d'avoir son propre chapelet. Quelle vue émouvante ! En France, nous ne pourrons pas voir des personnes si avides et si demandeurs de bienfaits spirituels. La nuit commence à tomber ; nous finissons de ranger et il est temps de rentrer. Les enfants nous font

leurs adieux : "Bye bye !" Et la mission à Sancta Teresa se termine ainsi remplie de joie d'avoir pu soulager des gens qui sont dans le besoin aussi bien au point de vue corporelle que spirituelle. Mais nous avons quand même de la peine pour ces gens que nous aimerions aider davantage sans le pouvoir.

Ces missions ne sont pas qu'un bienfait pour eux ; elles nous donnent aussi de bonnes leçons sur la pauvreté et la simplicité que nous devons pratiquer dans notre vie quotidienne."

Une volontaire


Les rizières

Entre la fin de la mission et le départ pour Gensan nous avons 4 jours de vacances. A 6, nous décidons de partir dans les montagnes voir les rizières. L' Abbé Couture se renseigne avant de partir, de l'état des routes, car s'il pleut les routes peuvent être impraticables, ou des éboulements peuvent avoir lieu.
Après plusieurs coup de fils, nous partons pour Banaue avec un bus de nuit, 9h de trajet en
moyenne. Ce village s'élève au milieu des montagnes, entouré de rizières en terrasses, soutenues par des murs de boue. Elles sont inscrites au Patrimoine de l'humanité et sont ici
depuis 2000 ans !

Nous négocions avec un Philippin pour bénéficier d'un Jeepney et d'un guide. Eyrine sera notre guide pendant deux jours.

Mais avant un peu d'histoire : les rizières en terrasses ont été construites par les Ifugao. En plus d'être des coupeurs de têtes et d'être les plus redoutés de la cordillère Centrale, ils étaient des bâtisseurs de génie qui inventèrent un système d'irrigation à base de rigoles en bambou et de canaux en boue conçus pour arroser d'eau les terrasses. Les Ifugao étaient aussi d'excellents sculpteurs sur bois, et leur statues de bulol sont devenues un symbole des Philippines, étant les gardiens du riz.


Pour la première excursion, le guide nous emmène à Batad, 1h de jeepney pour arriver au sommet de la montagne puis 1h de descente à pieds (aucune route n'est possible en voiture pour atteindre le village). Nous avons de la chance, il fait beau et la montée se fait sans encombre. Nous découvrons ce paysage époustouflant où règne une ambiance mystérieuse. La route devient de plus en plus chaotique et nous décidons de monter sur le toit pour mieux apprécier cette vue. Le jeepney arrive à passer partout, à croiser d'autre bus, doucement mais sûrement ! Avec le ravin d'un côté et la jungle de l'autre. Nous arrivons sans embûche en haut de la montagne et en avant, pour une descente d'une heure en tongues (nous n'avions pas pris de chaussures fermées !) à travers la jungle.


Nous arrivons à Batad, les rizières sont magnifiques quoique un peu jaunes car c'est le mois de la récolte. Ces rizières entourées de murs de pierre et semblables à un amphithéâtre, sont considérées comme les plus fascinantes au monde. L'arrivée récente de l'électricité fait déjà dire aux puriste que Batad n'est plus ce qu'elle était. Mais ce village reste un lieu au décor époustouflant où règne un serein climat d'isolement.

Eyrine nous emmène chez elle, le village se mélange entre des
maisons autochtones en bambou et des petites maisons plus modernes. Après avoir déjeuné nous repartons pour deux heures de promenade vers la cascade de Tappia. Nous traversons les terrasses et descendons presque à pique vers la rivière. Dans notre groupe Emeline a le vertige, alors à certains passages nous la tenons et elle réussi à passer sa peur. L'arrivée à la cascade est fabuleuse, nous nous reposons bien, faisons trempettes, et retour à la maison d'Eyrine où nous allons dormir dans une "native house", nous apercevons sa mère courbée à 90° en permanence dû au poids des ans par le travail dans les rizières. Nous faisons attention pour les photos, car ces Philippins pensent que chaque flash leur retire un bout de leur âme. Contrairement à Sampaloc où tous les enfants accourent pour que nous les prenions
en photos.

Après une bonne nuit dans cette "native house" qui sent le feu de bois, nous repartons pour une promenade tout en haut des rizières qui nous permet d'apprécier une vue splendide, nous rappelant que Dieu a bien fait la nature.

Vers 10h en avant pour remonter toute la montagne et récupérer
le jeepney. En chemin nous croisons un porteur qui a 80 kg de bouteilles sur son dos ! Puis la descente en jeepney se fait très doucement car le pare-choque touchait souvent le sol ! Caroline et moi montons à nouveau sur le toit pour tout le trajet. Après le déjeuner dans une cantine philippine, Eyrine nous propose d'aller voir des rizières vertes en jeepney à 30 mn d'ici.
Comme tout bons touristes, nous achetons des souvenirs en faisant jouer la concurrence entre les différents magasins. Ici il faut perpétuellement négocier, les prix ne sont pas indiqués, ils les mettent selon la tête du client et lorsque vous êtes blanc, ils augmentent !


Cette fleur rouge délimite les différentes rizières et protège des esprits mauvais.





dimanche 15 août 2010

Que signifie Rosa Mystica ?

Nom symbolique de La vierge Marie dans l'Eglise Catholique, Rosa Mystica signifie Rose
Mystique du grec "mystos": mystère. Nous trouvons ce nom dans les Litanies de Lorette au XVI° siècle mais cette appelation était déjà utilisé dès le XI° par Saint Bernard.

La rose blanche ou rouge symbolise le mystère de l'Incarnation. Certaines expressions comme Rosa sine spina (rose sans épine) ou flos florum, fleur entre les fleurs, seront aussi employées en ayant un sens théologique qui sera
plus tard le dogme de l'Immaculée Conception. Flos florum rappelle aussi le mystère de l'Assomption puisqu'elle est la seule à monter au ciel. Nous pouvons dire que "Rosa Mystica" renferme en elle les trois plus grands dogmes de l'Eglise Catholique.

« Il est dit de Marie, dans les saintes Ecritures, qu'elle fut le jardin fermé de Dieu . C'est dans ce jardin, dit saint Bernard, que le Seigneur planta toutes les fleurs qui ornent l'Eglise, et entre autres, la violette de l'humilité, le lis de la pureté, et la rosé de la charité. La rose est vermeille ; c'est pour cela que « Marie est appelée rose, à cause de l'ardente charité dont sou cœur fut toujours enflammé envers Dieu et envers nous; car la couleur vermeille, ou de feu, indique l'amour ou la charité. »

Migne , Encyclopédie Théologique


"Dieu éternel et tout-puissant, qui avez élevé à la gloire de ciel, en son corps et en son âme, Marie, la Vierge Immaculée, mère de votre Fils; nous vous en prions, rendez-nous toujours attentifs aux biens du ciel, pour que nous méritions d'y partager sa gloire" collecte du 15 août.


Bonne fête de l'Assomption

jeudi 12 août 2010

La mission Rosa Mystica




Tout commence par une première mission en 2006, où le Dr Dickès et son Epouse, Sage femme, répondent à l'appel de l'Abbé Couture pour mettre en place une mission médicale et spirituelle au coeur du peuple Philippins.La mission permet à tous les philippins d
e voir soit un médecin, un pédiatre, un dentiste ou un ophtalmologue gratuitement. Dans la plupart des villages où nous allons les philippins ne voient pas de médecin de leur vie puisqu'il n'ont pas assez d'argent.

La mission 2010

Cette année le nombre de volontaire est tel que trois mission sont organisés, une à General Santos(île de Mindanao), une à Sampaloc (près de Manille) et une à Leyte. J'étais à Sampaloc.

Nous avons eu quelques jours un laboratoire, ce qui a permis aux médecins de faire sur place, bilan sanguin, radio ou électrocardiogramme(nous en avions aussi un portable). Les autres jours, ils envoyaient les patients à un laboratoire dans la ville d'à côté ou selon la gravité,

ils les envoyaient directement à l'hôpital. Nous avions notre propre ambulance (un 4x4).


Vous pouvez suivre toute cette aventure à laquelle j'ai participé sur le site de la Porte Latine : http://www.laportelatine.org/international/communic/presse/asie/2010/RM1007_08/RM1007025.php

Mon rôle était de prendre les constantes, Pouls, tens
ion (en manuel), température, ventilation et
selon les résultats les diriger là où il le fallait. Nous étions 3 infirmières pour 300 patients par
jour. Soit en 10 jours 3000 patients.

Le parcours d'un patient :
  • Ouverture à 8h (les patients peuvent venir dès 6h)
  • Des philippins les enregistrent
  • Des infirmière philippins font l'historique médicale, les signes cliniques.
  • Des infirmières françaises prennent les constantes
  • Des volontaires Français prennent poids et taille
  • Après un temps d'attente à l'extérieure les patients pénètrent dans la chapelle, ou des soeurs Béthaniennes leur font un petit cours de catéchisme, l'abbé passe imposer le scapulaire à ceux qui le désir et les bénis.
  • puis chacun leur tour, ils sont dirigés vers le médecin qu'il désir voir. Avant de voir les médecins généralistes, il passe voir un technicien de laboratoire pour effectuer leur taux de glycémie.
  • Après ils vont à la pharmacie de la mission, pour récupérer leurs médicaments prescris gratuitement.

Certain patients seront revus presque tous les jours, pour des pansements.
D'autres ont eu de petites opérations, ablation d'un kyste ou autres...

Programme d'un volontaire :
6h30 lever
7h00 Messe
7h30 Petit déjeuner
8h00 Chacun à son poste
12h00 Déjeuner
13h00 Reprise
18h00 Fin des consultations, rangement
18h30 Chapelet
19h00 Dîner
20h00 Réunion puis veillée selon les soirs
22h00 coucher

Nous avons eu, sur les 10 jours, le dimanche de repos.

Quelques anecdotes lors de mes prises de constantes :
  • 250/113 l'hypertension la plus haute que nous avons eu et la personne se sentait bien !
  • Un patient avec une douleur dans la poitrine à 240/110, nous l'emmenons directement voir le médecin, nous faisons un ECG qui montre une ischémie cardiaque, en route pour l'hôpital en 4x4 (je les accompagne au cas où il y a un problème médical lors du voyage) avec d'autres patients dont un qui doit avoir une radio des poumons car il en a plus qu'un suite à de grave brûlure. Au final à l'hôpital il font un bilan sanguin et ne détecte pas d'infarctus, ils font baisser la tension par des comprimés, nous attendons 3h avant que ça redescende et nous le ramenons à la mission où il se fait imposer le scapulaire avec sa femme.
  • Une vielle dame me fait un massage pendant que je prend les constantes

  • Un patient tout boursouflé au visage arrive le matin en urgence, il s'est mis de l'huile de noix de coco pour calmer le gonflement. Nous le nettoyons et je fais une intra musculaire de celestène et d'un ATB.
  • Pour le dentiste il ne se pose pas trop de question, vous avez mal à une dent, il vous l'arrache !
  • Une jeune de 16 ans enceinte de 7 mois.
  • Un homme arrive avec un garrot à la jambe car il a été piqué par un serpent depuis 5h !
  • Deux petites filles nous aide pour les constantes, elles sont toutes fières de gonfler le brassard.
  • Une dame pas très en forme, tousse avec 200/110 de tension, et qui à un poulscomplètement arythmique
  • Un petit garçon qui a les paupières complètement fermées et qui à l'auscultation ophtalmique ne paraît pas avoir de globe oculaire.
  • Différents patients amputé d'une jambe, d'un bras...
  • Une mère nous apporte sa fille qui est tombé dans les pommes, nous la prenons dans nos
  • bras et là, toutes les mères se précipitent sur nous et l'une d'elle prend la main de la petite fille et la mort à pleine dent, la fille se réveille, je prends ses constantes et nous l'emmenons directement chez le pédiatre et trouvons une table où elle peut s'allonger.
  • Une autre petite fille nous arrive amorphe car elle venait de faire une crise d'épilepsie, elle en faisait 3 par jour en moyenne depuis 7ans ! La petite avait un retard mental.
  • Un homme avec un pieds à l'envers dû à la polios !
En majorité les enfants philippins venaient pour toux et fièvre et avaient besoin de vitamines.

Les mamans font tout le trajet qu'il faut pour emmener leurs enfants, l'une a fait 1h30 de marche aller, n'ayant pas la possibilité de se payer un jeepney(bus philippins).

Cette année les adultes venaient pour de tout, allant du manque de vitamine au diagnostique d'un diabète ou d'une pathologie cardiaque ou autre.

Ces dix jours furent une très bonne expérience de détachement de notre monde moderne, et de charité envers ce peuple démunit mais malgré tout formidable.
En remerciement, nous avons eu des danses traditionnelles.