Ainsi vous pourrez découvrir ce magnifique pays à travers une association :
ACIM - ASIA,
une mission Catholique :
Rosa Mystica.

vendredi 19 août 2011

Au Revoir, Bye Pilipina my friends




A Toi, Philippines, mon ami,

Pays, astre luisant sur cette terre de détresse,
Pays, pauvreté souriante sur cette terre d allégresse,
Pays, patience immuable sur cette terre resplendissante,
Pays, foi du charbonnier sur cette terre chancelante.

Homme en dehors de tout temps malgré tes plans infinis,
Homme à la vie simple malgré ton habituel fourni,
Homme à la peau bronzée par ton soleil caniculaire,
Homme au sourire éternel malgré la fatale misère.

Tu touches mon corps au son de ton doux rythme dansant,
Tu touches mon esprit au son des joies de tes enfants,
Tu touches mon coeur au son de ton charme mélodieux,
Tu touches mon âme au son de ton Amour pour Dieu.
Mais par dessus tous tes défauts, la pauvreté de ton pays laisse resplendir la richesse de ton coeur mon ami.

Une amie de France



Translation in english to give an idea.

Oh ! Pilipina my friends,

Country, star shining on this distressed land,
Country, smiling poverty on this cheerful land,
Country, perpetual patience on this radiant land,
Country, blind faith on this unsteady land.

Man, out of all time in spite of your infinite planes,
Man, with the simple life in spite of your usual disorganize,
Man, tan skin in spite of your burning sun,
Man, with the eternal smile in spite of the fatal misery.

You touch my body with the sound of your sweet dance beat,
You touch my mind with the sound of the joys of your children,
You touch my heart with the sound of your melodious charm,
You touch my soul with the sound of your LOVE of GOD

But above all your defaults, the poverty in your country permit to let your heart beam with richness, my friend.

A friends from France


Maraming Salamat, Hindi kita malilimutan

dimanche 10 avril 2011

Au Revoir ACIM ASIA

Chers lecteurs,

Après de nombreuses aventures, je pars maintenant vers d'autres horizons, vers d'autres lieux, en laissant l'association.

Je remercie les Philippins du fond du cœur pour tout ce qu'ils m'ont fait découvrir, tout ce qu'ils m'ont donné pendant ces 8 mois de présence au milieu d'eux.

Pour plusieurs raisons, je ne resterai pas comme prévu une année entière dans l'association que je quitte maintenant mais je les garde tous dans ma prière.

Pour les futurs volontaires, je leur conseille de rester 6 mois au maximum car trop de choses nous séparent : la culture, l'organisation, la communication, le tempérament philippin...

Que Dieu vous bénisse !

















lundi 7 mars 2011

Ce qui vous attend aux Philippines



Je ne savais pas vraiment à quoi je devais m'attendre en visitant ma sœur, à Mindanao, au sud
des Philippines. Bien sûr, comme beaucoup d'entre vous, je lisais régulièrement les nouvelles qui nous arrivaient par Internet ; bien sûr, je savais que le sud-est
asiatique ne ressemble en rien à l'Europe, et encore moins à la France ; bien sûr, je savais qu'un autre environnement social, un autre mode de vie, une autre perception de l'univers avaient cours aux Philippines. Mais pouvais-je m'attendre à ce que j'allais y vivre ? Je ne crois pas.


Malgré tous les conseils que l'on peut lire à droite ou à gauche, nous ne pouvons nous y préparer totalement.

Par la fenêtre du hublot, je distingue progressivement les formes hachurées des montagnes philippines. Le commandant nous annonce notre atterrissage imminent à General Santos City, ou

Gensan. Deux jours auparavant, Manille s'était révélée à moi. Séjournant chez un ami qui travaille dans une association catholique, je me suis permis de l'accompagner dans ses pérégrinations quotidiennes. Il s'occupe de centres d'accueil des enfants des rues, l'occasion pour moi de constater de visu la misère sociale de ces pays où les parents peuvent laisser tomber leurs enfants pour des raisons d'argent.

A Gensan, un comité d'accueil improvisé me fait signe. Je reconnais ma sœur, environné de Philippins. Au loin, un volcan dessinait sa silhouette imposante. Les nuages cachaient à ma vue le sommet d'un tel monstre. Le volcan est visible où que l'on soit dans l'île. On dit que les terroristes ou les néo-révolutionnaires rôdent dans les parages. De toute façon, est-ce logique de

s'approcher d'un volcan qui, de temps à autre, fait part à tous de ses colères ? Par conséquent, le volcan est resté pour nous comme un horizon indépassable et mystérieux, source de nos imaginations et de nos craintes, toujours présent, sur nos photos et dans nos souvenirs, mais toujours inviolé des touristes occidentaux.

L'Office principal d'Acim Asia se présente comme une petite masure dans un quartier populaire de Gensan, un peu à l'écart du centre ville. C'est là, entre jungle verdoyante et urbanisme excessif, que je passerai la plupart de mon temps aux Philippines. C'est de là que nous préparons nos aventures. C'est là aussi que nous découvrons les

profonds besoins qui empêchent l'association de fonctionner

correctement : il fallait réparer le moteur de la voiture et changer les roues ; il fallait aussi prévoir les éléments dont nous aurions besoin pour la très prochaine mission médicale. C'est ici que je prenais conscience du fatalisme inhérent à l'état d'esprit philippin. Les Philippins préfèrent laisser faire, vivre au quotidien, et ne se soucier des problèmes uniquement quand ils apparaissent. S'ils

sont très gentils, les Philippins vivent au jour le jour, s'adaptant sans cesse aux difficultés qu'ils peuvent rencontrer. Les choses ne tournent pas comme on le voudrait, mais ils s'adaptent : la journée de mission médicale sera plus longue ou plus courte selon les cas, les moyens alloués dépendront exclusivement de ceux qui arrivent sur place, et, dans tous les cas, le personnel finira la journée à bout de nerf…

A l'issue de la mission médicale, harassés, fatigués, nous décidons tout de même de nous lever tôt pour visiter le centre de Mindanao, un endroit montagneux d'où l'on peut essayer l'une des plus hautes tyroliennes au monde. Perchés à 600 mètre d'altitude, nous voilà entre les mains de techniciens nous attachant solidement à la corde, l'unique corde qui traverse la vallée profonde, au-dessus des grandes chutes de la rivière dans la jungle florissante. Moi qui est le vertige, j'avais tout de même un brun de

réticence, vite envolé une fois les premiers mètres accomplis au-dessus du vide. Adossés à la corde, le visage tourné vers le vide, nous ne pouvions que contempler cet immense chaudron de falaises, d'eau déferlante et de végétations luxuriantes, que nous allions visiter juste après. Le temps de parcourir la vallée et de remonter les 1500 marches branlantes de ce qu'il faut bien appeler des "escaliers", nous déjeunons au milieu d'un lac, sur des bateaux traditionnels.

Le lendemain, toujours aussi fatigués, nous partons dans le sud de Mindanao pour pratiquer la

plongée sous-marine. L'eau transparente nous fait entrevoir ce que nous verrons un peu mieux un peu plus tard. Pour l'heure, nous restons sur la plage, à l'ombre des palmiers, en attendant les moniteurs. Pour ma première plongée, je ne parviendrai à descendre qu'à 8 mètres. Lourd des bombonnes d'oxygène, des poids et du harnachement de plongée, je ne parvenais pas à me mouvoir suffisamment aisément pour me contrôler, harmoniser mes mouvements et ma respiration, et descendre plus bas. Mais nous approchâmes les coraux, la végétation flamboyante et multicolore, dans les grands espaces sous-marins. Bien incapable de nommer les plantes aquatiques, je n'en étais pas moins admiratif. De temps à autres, nous croisions un

banc de poissons, passant au-dessus de nos têtes, se perdant dans le soleil

trouble que nous apercevions du fond des mers. Parfois, quelques poissons clown tourbillonnaient autour de nous avant de se réfugier dans les interstices des rochers.

D'habitude, ces poissons circulent d'instinct entre les doigts des plongeurs quand on les attrape. Ce sera pour une autre fois. Nous émergeons, essoufflés, mais plein d'entrain. Il paraît qu'avec ma taille, j'allai beaucoup trop vite et que je m'essoufflais trop rapidement. C'est probablement vrai. J'en suis sorti épuisé, mais heureux, content d'aller se reposer dans un resort voisin, attablé, le regard portant sur l'immensité de la mer qui nous faisait face.

Le lendemain, nous partons pour le nord-est de Mindanao, une région plus sûre. Nous souhaitons

visiter un lieu au nom si évocateur : La Rivière Enchantée. Nous y rendons sous une pluie de mousson, sans crainte, ni problème. Les pluies sont chaudes. Nous pouvons ressentir tout le bonheur qu'il y a à nager dans cette eau transparente, sous des falaises de verdures. Tout est une question d'apparence. La jungle est dangereuse. Et, contrairement à ce que nous pensons, nous nageons au-dessus d'un vide d'au moins 30 mètres de fond. Il me semblait pourtant nager dans une rivière normale. Un peu plus loin, pour quelques pièces, nous traversons des îlots de jungle et de palmiers pour rejoindre une pêcherie comportant un enclos de poisson divers, de raies et de tortues. Nous attrapons une tortue ; nous nageons avec elle, sous l'œil attentif des pêcheurs qui jettent de la nourriture aux poissons.











pleut toujours, mais nous ne nous lassons pas de visiter le pays. A Davao, nous sommes accueillis

par une famille qui mettra un point d'honneur à rendre notre séjour agréable. Nous visitons une île

paradisiaque située en face de Davao, Samal. Une île faite de cocotier, de cascades et de stations touristiques, où les rares espaces non balisés offrent à notre vue un panorama magnifique, mais sévèrement tarifé. Tout est payant, la moindre cascade, comme le moindre siège utilisé sur l'île. Mais cela ne nous empêche de visiter la plus grande colonie de chauve-souris au monde, des roussettes, présentes à plus de trois millions d'individus.








Et puis il y a les visages rencontrés. Tout d'abord, les membres d'Acim Asia. Les Philippins sont

particulièrement accueillants, que ce soit le lieutenant des forces philippines, nous conviant à leurs missions médicales, ou le personnel d'Acim Asia. Tous restent serviables et avenants, malgré le danger que représente la présence d'Européens dans le sud des Philippines. Certains sont trop facilement tentés par l'argent facile, et des otages européens sont trop souvent la garantie de recevoir des espèces sonnantes et trébuchantes. Il y a aussi les autres Philippins, ceux qui nous ont accueillis pendant toute la durée de mon séjour, les militaires qui nous ont accompagnés lors de la mission médicale.


Finalement, après trois semaines de péripéties, je repars en France, des souvenirs plein la tête.
J'ai la mémoire pleine de la gentillesse philippine, mais aussi de l'esprit de fatalité qui préside aux destinées quotidiennes de ce peuple emprunt de spiritualité, de superstition et d'espérances.

Thomas








lundi 28 février 2011

Dimanche : L'amitié







Aujourd'hui, un pique nique est organisé à la maison de Patrick. Nous sommes une dizaine à nous y rendre. L'emplacement, nettoyé la veille, est mignon sous les arbres immenses. Sa maison est une petite cabane de bambous protégée du soleil par les arbres. En face se situent les bambous, lieux appelée « la maison du cobra » par les philippins qui me recommandent de ne pas trop m'approcher ! Un petit ruisseau trouve son chemin parmi la végétation.

Dans cet endroit calme et frais, chacun s'apprête à préparer le repas : certains allument un feu, Joël coupe la viande, d'autres vont chercher des plats ou encore préparer une bâche à poser sur la petite extension qui nous abritera de la pluie.


J'aide à cuisiner les bananes pour le dessert : je dois entourer une banane d'une crêpe, et ceci,

une fois grillé, donne un dessert délicieux .

Sachant que j'ai l'habitude de manger des frites le dimanche, ils en ont prévu au menu et les préparent à la poêle. J'apprécie cette délicate intention.

Je regarde tout ce qu'il prépare : il me semble qu'il y en a pour une compagnie, mais tout le monde est content, ils se répartiront le reste pour leurs repas de la semaine.

L'ambiance est bonne, Maricar a apporté sa guitare à la grande

joie de tous qui essayent tour à tour de jouer un morceau. Je me limiterai à jouer en silence ! Ils se

mettent à chanter en tagalog, tout le monde chante et rit .

Ce fut une bonne après-midi de détente avant de reprendre une nouvelle semaine qui sera assez

stressante pour certains en raison desexamens qui approchent.










mercredi 23 février 2011

Les enfants et le Chapelet





A Davaos, ville situé à 3h de voiture de Gensan, Maricar, Thierry et moi emmenons
l'abbé MacPherson pour qu'il y célèbre la messe. Nous dormons sur place chez des paroissiens. Le lendemain, nos hôtes nous proposent de les accompagner avec la Légion de Marie pour aller dans une école primaire apprendre aux enfants à réciter le chapelet. La Légion de Marie a obtenu du Mayor l'autorisation d'aller dans les écoles publiques, avec leur accord, enseigner le chapelet. Pour l'instant, 13 écoles ont accepté : ils ont donc prévu deux semaines pour visiter toutes ces écoles, le matin.

Nous avons décidé de les aider pendant deux jours, avant de repartir à Gensan. Nous nous occuperons des enfants de grade 6 ( entre 9 et 12 ans).

Lundi 7 février

La Légion de Marie a prévu de nombreux chapelets à donner aux enfants, avec une

image de Sainte Philomène et un scapulaire.

Plusieurs vont expliquer aux enfants les mystères Joyeux, Glorieux, Douloureux avec des images et à l'aide d'un rétroprojecteur.

Puis nous récitons le chapelet, les enfants le font avec plaisir.

"Tapos", ensuite, nous faisons de petits jeux.



Mardi 8 février

Nous allons dans une nouvelle école. Cette fois nous avons juste des chapelets avec l'image à leur donner. Nous commencerons par des jeux: Thierry joue au basket avec les garçons, et moi, avec les filles, à d'autres jeux.

Les enfants sont aux anges, contents certes de voir des personnes blanches, mais surtout de repartir avec un chapelet à la main. Ils restent attentifs durant une heure

de leçon.






Ces deux matinée furent très enrichissantes. La voix des enfants qui montent vers le ciel nous laisse rêveurs en pensant à leur innocence dans ce monde de barbares.



mercredi 9 février 2011

Bientôt de retour,

Après 3 semaines avec de nombreuses activités je vais vous raconter à nouveau toutes nos péripéties. Mon grand frère, Thomas, est venu 10 jours. Nous avons de nombreuses aventures à vous raconter.

Pour commencer vous pouvez voir les photos sur le lien :

mardi 18 janvier 2011

Une journée en scooter




Une journée en scooter,

Nous devons aller voir de nombreux paroissiens pour récupérer le nombre de chapelets réciter pour la croisade contre le RH Bill. Et nous devons prendre des photos d'enfants qui ont été baptisés par des volontaires qui souhaiteraient avoir des nouvelles.




Nous empruntons un scooter, Maricar met une veste pour se protéger du soleil.

Non loin de Gensan, le chemin est en travaux avant d'arriver au village, nous faisons de la motocross.

Puis nous nous dirigeons vers l'aéroport, le dépassons et allons

dans les collines. Nous nous sentons un peu perdus car il n'y a plus de maison, les collines sont vertes et magnifiques. La tranquillité règne en maîtresse des lieux. Nous entrons dans un village et trouvons l'enfant en question. Il est encore bien maigre mais il va bien. Nous jouons la petite pièce de Christopher,

tous le monde rie.


Nous retournons à Gensan pour le déjeuner et traversons la ville pour aller à Ladol puis à Anabelle nous trouvons l'autre enfant baptisé par une volontaire, il habite dans les plantations de cocotiers. Le chemin est en terre et, avec toute la pluie qui tombe,



cela devient du rodéo avec le scooter. Mais tout va bien, nous pouvons passer partout.

Nous avons récupéré 28000 chapelets réciter sur 3 mois en nous arrêtant régulièrement chez les paroissiens, sur notre chemin.

Nous sommes revenues à l'office complètement trempés et avec des courbatures dans le dos... mais heureuses de notre journée.