Ainsi vous pourrez découvrir ce magnifique pays à travers une association :
ACIM - ASIA,
une mission Catholique :
Rosa Mystica.

mardi 30 novembre 2010

L'Odyssée de la Vie



PACQUIAO, heros du ring, heros de Dieu !






Origines: Emmanuel Pacquiao, dit « Manny ou Pacman», est née dans la province de Sarangani

à l’ouest de Gen San. Sa famille est très pauvre et sa mère doit laver du linge pour gagner l’argent nécessaire à faire vivre ses huit enfants. Pendant ce temps le petit Manny va commencer à dépenser son énergie dans un sport très aimé aux Philippines : la boxe. Il se fortifie sous l’eau des cascades et se bat contre les très robustes bananiers qui constituent une des richesses de la province. Malgré sa petite taille, il devient vite un athlète ….

Boxeur: A 20 ans, il remporte son premier championnat du monde de boxe. Aujourd’hui, à

trente ans, il est huit fois champion du monde

dans huit catégories différentes. Sur 57 combats, il a été victorieux 52 fois, et perdant trois fois. Il est ainsi considéré comme le plus grand boxeur mondial, milliardaire issu d’une famille des plus pauvres. Pourtant, Emmanuel Pacquiao ne s’enivre pas de sa célébrité.

Qualités morales: Catholique et fier de l’être, il attribue toutes ses victoires à la grâce divine

et ne cesse jamais de remercier le ciel de toutes ses bénédictions. Le grand message qu’il aime répéter haut et fort devant les medias est que l’argent n’est pas la vraie richesse. La véritable richesse est celle du cœur et de l’esprit. Jamais il n’oubliera qu’il est issu d’une famille pauvre et que sa province est très démunie. Pour cette raison il aide matériellement de nombreux organismes, restant toujours très humble et discret.

Élu cette année députe de la province de Sarangani, il augmente son action et profite de cette place pour mener un combat actif « pro life ». Le gouvernement voulant faire passer la RH Bill (contraception et l'éducation sexuelle au prim aire), il insiste sur les conséquences néfastes du

préservatif. Sans compter les conséquences morales et les problèmes de santé que cela engendre, Pacquiao insiste sur le fait que cette loi est contre la Loi de Dieu. Ce n’est pas un remède à la pauvreté qui est causée par tout autre chose aux Philippines (corruption, manque d’acharnement au travail, manque de leader…)

La rencontre : Le 25 novembre 2010, après sa huitième victoire en tant que champion du

monde, il fait un retour triomphal dans sa province natale. Nous nous rendons au Capitole de Sarangani ou se déroulent de nombreuses festivités. Quand Pacquiao arrive, la foule se précipite pour l’approcher et lui serrer la main. Il monte sur l’estrade, reçoit de nombreuses félicitations des différentes personnalités locales et fait un discours pour annoncer notamment la construction à Sarangani d’un hôpital qui permettra à la population de ne pas aller jusque a Gen San.

Munies de nos pétitions contre la RH Bill, nous attendons sa descente du podium et nous nous

précipitons vers lui pour lui demander sa signature. Malgré les nombreux gardes du corps, Maricar joue des coudes avec Marie (Chantal reste bloqué au milieu des gardes du corps :( ) et elles obtiennent vite son approbation lorsqu’il voit que nous menons le même combat que lui. C’est la victoire pour nous, nous avons la signature de Pacquiao !!! Il nous offre une vigoureuse poignet de main à laquelle nous acceptons avec joie et fierté.

Le lendemain, notre souhait est de le rencontrer a nouveau pour lui demander de promouvoir la

Croisade du Rosaire contre RH Bill et pour lui donner le travail fait par ACIM Asia qui donne toutes les explications et arguments contre l’avortement et la contraception. Ne le trouvant pas, nous nous rendons à son office d’Alabel où nous expliquons notre action à sa secrétaire. Elle nous promet de lui transmettre tout. Par la même occasion, nous rencontrons un de ses cousins et un autre secrétaire qui nous propose son aide si nous avons des questions ou des problèmes à résoudre dans notre action missionnaire.

Désormais nous avons un premier lien avec Pacquiao, nous espérons que cela se poursuivra dans la mesure où nous travaillons dans le même esprit et pour la même cause !


Chantal, Volontaire française

lundi 29 novembre 2010

27 novembre: Mission médicale a Purok

Mme J., une de nos paroissiennes, organise avec son fils et quelques autres aides une mission médicale pour la population de Purok.

Les différends postes sont en cours d’installation quand les membres de l’ACIM arrivent vers 8h du matin. Un médecin civil, un dentiste de l’armée et un dentiste de la police sont présents pour consulter.






Des élèves de l’école de la police assurent l’aide matérielle et la sécurité.

Parmi nos volontaires, Sheryl, Bimbo, Mel et Paulas se chargent de

la pharmacie. Préparer les médicaments, inscrire les prescriptions et remettre aux patients leur précieux traitements prend un peu de temps et permet a Marie de demander des signatures contre la RH Bill et contre le travail du 8 décembre, fête de l’Immaculée

Conception. Cette campagne de signature lui attire des discussions

intéressantes avec des sympathisants ou des opposants au projet de loi. On peut dire en général que tout philippin est contre

l’avortement, mais un certain nombre de ceux qui appartiennent à une classe plus aisée et plus intellectuelle vont approuver le préservatif, pensant que celui-ci remédiera à la pauvreté. Dans ces cas là, nous expliquons

toutes les conséquences lointaines de la contraception, que ce soit sur le plan de la santé ou de la moral. Les gens sont souvent marqués par les exemples que nous donnons à propos de la déchéance de la famille et de la moralité en France.

Pendant ce temps, Chantal travaille comme assistante dentaire d’un dentiste de la police. Aux Philippines, la police comme l’armée joue un grand rôle d’aide sociale. La première s’exécute dans les villes, tandis que la seconde agit sur les grands territoires de plaine et de montagnes.

Le travail dentaire ne consiste toujours qu’en arrachage de dents. D’ailleurs, Chantal a pu ce jour là, vanter son premier trophée car le dentiste l’a laissé extraire une incisive ! Pour plusieurs patients, c’est le premier face a face de leur vie avec ces « terribles bourreaux » que sont les donneurs de soins. Certaines jeunes filles de quinze ans sont extrêmement anxieuses et se signent de la croix avant l’intervention. Quand la seringue s’approche de leur visage, elles agrippent de toute leurs forces la main de l’assistante qui n’a plus qu’a les rassurer et leur

raconter quelqu’histoires pour leur changer les idées… Quand la terreur s’empare de jeunes enfants, Chantal doit aussi mettre en œuvre ses capacités de musicienne pour chanter en mimant quelques contines qui chassent les larmes et détendent les corps.

Après cette matinée fructueuse, un bon et abondant repas nous attend. Dans la salle où il est servi, une petite phrase est inscrite au mur : « There is no glory without sacrifice ». Ce genre de sentence

que les philippins inscrivent volontiers dans les écoles ou dans les lieux publics, résume très bien l’esprit d’abnégation que nous rencontrons chez ces populations pauvres. Pour beaucoup, les richesses matérielles ne sont rien car tout réside dans les richesses du cœur qui permettent d’être en accord avec la volonté divine.




mercredi 24 novembre 2010

Manifestation à Manille contre le RH Bill





Les Philippins se mobilisent contre la culture de mort que le monde veut leur imposer.


Christ the King 2010 CSF Pampanga (2) PRO-LIFE PROCESSION






dimanche 21 novembre 2010

Prions avec La France

Samedi 20 Novembre, nous avons organisé 12 h d'adoration en réparation de tous les avortements effectués dans le monde en lien avec la France.

http://www.sos-tout-petits.org/24Anniversaire.htm

vendredi 19 novembre 2010

Eric, un baptême très touchant




Eric est un petit garcon de 7 ans que Chantal découvre aux urgences, à l'hôpital public, en visitant les patients pour prier avec eux, faire du catéchisme ou proposer les sacrements.

Ce garçon a reçu un énorme bois sur la tête le laissant tétraplégique depuis 3 mois. Il est devenu tout maigre. Il ressemble à un mort vivant et la première fois que nous l'avons vu tout le monde a été choqué.

Un oncle le veille depuis 3 mois car les parents habitent trop loin pour le faire. Il nous dit qu'Eric n'est pas baptise car il n'a trouve ni le pretre, ni l'argent pour le faire. Nous lui proposons de revenir avec l'abbe Ghela. Il accepte avec plaisir.

Samedi 20 novembre, Father Ghela vient à Gensan pour la messe, nous lui demandons d'aller baptiser Eric. Nous y allons après le repas et apres le baptême d'un petit Bébé nommé Francis.

L'oncle est content de voir le prêtre. L'abbé va expliquer à Eric le Baptême, il bouge simplement les yeux, peut être a-t-il compris ?peut être qu'il est content ? nous ne le saurons pas. Seul ses yeux bougent.
Patrick est le parrain.
Il est touchant de constater qu'Eric avait du mal à ouvrir les yeux. Il ne les laissait ouvert que très peu de temps, mais après le baptême il les a gardés ouverts jusqu'à la fin. Father Ghela lui donne aussi la Confirmation sous le nom de Joseph.

L'oncle se mettra à pleurer de joie car dit-il : " J'ai cherche un prêtre mais je n'avais pas assez d'argent, maintenant je peux le ramener chez lui, à l'hôpital ils ne peuvent plus rien faire et je suis fatigué de veillé tout seul depuis trois mois. Maintenant Dieu décidera ceux qu'il veut pour lui."


Mission médicale et... cours de tir :)



Cette journée démarre à 4h30 et nous sommes réveillés par le truck qui arrive plus tôt que prévu. Nous nous dépêchons et nous mettons en route. Le premier arrêt est au camp militaire du lieutenant qui dirige cette mission. Le camp est en hauteur sur une colline qui surplombe la mer, le paysage est magnifique, ils peuvent surveiller le territoire à
perte de vue.

Deux camions différents peuvent nous emmener à Madium dans le village de la mission. Nous
choisissons le "décapotable" qui donne plus de sensations, mais nous ne pouvons pas trop chanter car le camion roule à bonne allure sur des chemins où les paysages sont toujours aussi beaux: cocotiers, bananiers, mer, soleil... le vent nous fouette le visage...

Le village de Maitum se trouve au pieds des montagnes. Le
lieutenant distribue les rôles et les emplacements et chacun se prépare tranquillement. A 9h 30 les enregistrements commencent. Cette fois, Mel et Sheryl sont les deux seuls d'ACIM Asia a aider sur le plan medical. Nous autres, Maricar, Elaine, Chantal et moi nous préparons des bics pour faire signer la pétition
contre le RH Bill (projet de loi sur la contraception aux Philippines).

En avant! Nous demandons avant l'autorisation au capitaine du village qui accepte mais qui ne signe pas... Mais les villageois vont signer à tour de bras, sur mes 60 signatures, je n'ai eu qu'un refus. Si vous parlez de l'avortement ou de la contraception, ils ne veulent pas signer, mais si vous dites bien "against, against", ils
sont tout de suite rassurés et celui qui comprend l'anglais pousse tous les autres à signer en disant : "c'est très bien, c'est contre, venez signer".

Maricar va s'installer au milieu de la file d'attente pour faire du catéchisme. Ici, il y a un mélange de catholiques, protestants et musulmans, mais tout le monde écoute.

De mon côté, je vais distribuer des tracts expliquant la nécessité d'être contre l'avortement. Chantal donne des rosaires qui partent comme des petits pains avec un papier qui explique comment prier le rosaire.

Pour la pause dejeuner, nous recevons chacun un plat Jolebee : riz, viande et un oeuf.

Pour digérer, Maricar et moi faisons du basket durant 15 mn sous le soleil de plomb.

Puis nous voyons tous les enfants qui nous observent. Avec Chantal nous décidons d'aller jouer avec eux. Nous leur apprenons des jeux français et rapidement ils sont enchantés. De nombreux enfants se rajoutent et tous les parents s'installent autour pour regarder. Nous nous bloquons à la barrière de la langue, alors nous appelons Maricar qui nous rejoint et traduit pour nous. Le dernier jeu sera celui du facteur qui enchante tout le monde laissant sortir des éclats de rire à chaque fois qu'un petit philippin ose mettre la lettre derrière une française ou Maricar. Ses enfants sont agiles et courrent vite. Je me laisse avoir une fois où une petite me rattrape et me touche pour son plus grand plaisir!

Nous nous apercevons qu'il n'y aura pas plus de patients et que nous attendons juste que le
s médecins aient fini de voir tous les patients enregistres le matin. Nous décidons de faire le mime que nous avons déjà fait dans d'autres villages, sur l'histoire de Notre Dame de Pontmain. Les enfants sont aux
anges. Avec Chantal nous demandons aux militaire de nous prêter leurs vestes pour le début de la scénette qui commence lors de la guerre; ils nous proposent aussi de nous passer leur M16, nous acceptons sans problème! Maricar détaillera bien toute l'histoire en parlant Tagalog et nous essayons de deviner ce qu'elle peut dire pour mimer au mieux. Au moment où il y a l'apparition de la Sainte
Vierge je dis à tous les enfants de me rejoindre et de se mettre à genoux, ils le font puis la Sainte Vierge (Chantal) leur donnera des chapelets.

Pour terminer Maricar reera un cours de catéchisme avant le depart.


Nous arrivons au camp, et très vite le lieutenant nous propose de faire des essais de tirs, nous y
allons en courant... Le champ de tire est de 25 m pour la première cible et 50 m pour les plus lointaines. Le lieutenant nous explique le fonctionnement du M16, fusil d'assaut de l'armée américaine utilisé par les philippins. En avant pour la première personne. 20 mn plus tard les américains arrivent pour s'entraîner au tir. Ils nous passent leur M40, fusil de précision de l'US Marine Corps utilisé depuis la guerre du Vietnam. L'arme est plus petite et le viseur est beaucoup plus perfectionné. Avec le M40, je touche 2 cibles sur 4 balles à 25 m et avec le M16, je le teste allongé et sur 3 balles je ne touche aucune cible.


Mais déjà la nuit commence à tomber et nous devons repartir.

C'était une très bonne journée qui nous a redonné pleins d'énergies après ses deux semaines à rester à l'office pour des questions de sécurité. Ce fut une très bonne journée surtout sur le plan spirituel.



samedi 13 novembre 2010

Plus qu'un boxeur Philippins, un espoir




Manny Pacquiao devenu député aux Philippines, est monté sur le ring samedi à Dallas contre le Mexicain Antoniio Margarito pour s'adjuger un huitième titre mondial qui peaufine encore sa stature de meilleur boxeur du monde toutes catégories confondues.

C'est le premier boxeur de l'histoire à avoir remporté huit titres mondiaux dans sept catégories de poids différentes.

Lors du match nous pouvons voir que Margarito est plus grand et doté d'une plus grande allonge que Pacquiao.
Mais celui-ci est agile et rapide évitant de nombreux coups et fatiguant son adversaire. Le Philippin a dominé presque tous les rounds pas sa vitesse et sa précision devant un adversaire au physique beaucoup plus imposant. Il remporte la victoire par décision unanime des juges (120-108, 118-110 et 119-109).
Margarito a cependant touché solidement le champion à quelques reprises par des combinaisons au corps et à la tête. Pacquiao a réussi à sortir des câbles à chaque fois avec des combinaisons de cinq voire six coups à la tête d'une précision inouïe.

Homme catholique, il ne rate pas une occasion de se signer de la croix au début de chaque
round. Il fait une petite prière à genoux à la fin de chaque match pour remercier Le Bon Dieu même s'il a perdu. Puis nous remarquons aussi qu'il demande rapidement son chapelet pour l'avoir à la main à la fin du match.

Ce Boxeur, n'est pas seulement sportif mais il est aussi député de la Province de Sarangani aux éléctionx 2010. Il a grandi dans cette région située sur l'île de Mindanao, là où je me trouve. Il promet "d'être plus efficace en politique qu'il ne l'est sur le Ring".

Ici, les Philippins le suivent et le soutiennent de très près. Lors de son anniversaire, il ouvre les portes de sa maison à Gensan à toutes les personnes qui veulent manger. Les Philippins disent qu'il a des mains de fer car au lieu de s'entraîner sur des sacs il a commencé sur les bananiers et il a un corps solide comme du roc car il se mettait sous les chutes d'eau.


Le Président des Philippins ne le
porte pas dans son coeur surtout en ce moment où Pacquiao est contre le Rh Bill, loi sur la contraception, que le gouvernement, poussé par les Etats Unis, veut faire passer contre la volonté de 90% des Philippins. Pacquiao signale qu'il est contre car il ne serait pas en vie si la contraception existait aux Philippines.
Ce personnage en fait un surhomme sportif, et un symbole d'unité pour ce peuple philippin tellement complexé par ses problèmes de corruption, l'incompétence de ses élites à régler les problèmes du pays... Ce petit homme issue de la région très pauvre du sud de Mindanao revient avec un trophée qui change la vie de ses compatriotes.

jeudi 11 novembre 2010

Kidnapping : âmes sensibles s'abstenir



Jeudi soir à 5 heure, les Philippins s'alarment : un chinois vient d'être kidnappé dans son bureau. Immédiatement une ceinture de sécurité se referme autour de nous. Désormais l'office est vérouillé, porte close, fenêtres closes. Trois long jours de prison commence
pour les deux pauvres françaises victime de leur blancheur de peau. Le lendemain matin la situation s'aggrave. Grâce à une panne d'essence des criminels (Ah les naz !), la police retrouve la victime mais les kidnappeurs courent toujours... peut être serons-nous les prochaines cibles sur la liste noire des terroristes. Comment s'organise notre vie de
réclusion ?
Trois gardes du corps nous sont attribués, deux garçons et
Maricar. Contemplez leurs trognes aux aguets et déterminées !








Nos repas sont digne d'un état de siège :

Mais, nous ne décourageons pas et les entraînements physiques commencent pour prévoir le pire.




Nous réunissons par avance l'argent nécessaire à une éventuelle rançon, le QG de la police est en effervescence.


Après le feu vert de nos supérieurs, la vie paisible reprends son court mais notre devise reste prudence et vigilance.